LES AXES DE TRAVAIL DE L'ARIC

Depuis mars 2018, l’ARIC a lancé le développement d’axes de travail.

Chaque axe de travail est appelé à s’auto-organiser par le biais des membres qui s’y engagent, de manière flexible, autour d’un-e coordinateur-trice, dans une logique de fonctionnement de réseau amenée à déboucher sur des échanges, des collaborations et des réalisations diverses.

Ces axes de travail doivent permettre de fédérer une collaboration des membres de l’ARIC autour d’une thématique commune et peuvent faire l’objet de manifestations scientifiques dans les événements de l’ARIC comme dans d’autres conférences et colloques. Les activités de l’ARIC, qui s’adressent tant aux chercheurs qu’aux praticiens et professionnels, ne se limitent toutefois pas à ces axes de travail.

Les membres de l’ARIC peuvent demander à être mis en contact avec les coordinateurs-trices de ces axes par le biais du secrétariat : info@aric-interculturel.com.

Les 10 axes de travail sont les suivants :

Axe 1 : Les études de la paix et la résolution de conflits : une approche interculturelle

Coordinateur : Thierry Malbert – professeur en anthropologie à l’Université de La Réunion (France) 

contact : thierry.malbert@univ-reunion.fr

De nos jours, le monde devient de plus en plus divisé dans de divers axes religieux, ethnique, linguistique, régionaux, minoritaire etc. Les conflits entre les groupes en proclamant de défendre les droits religieux, ethnique linguistique, régionaux, minoritaire risquent de davantage scinder le monde et la paix demeure toujours un concept éloigné.  Les questions autours de la justice et l’éthique surtout en ce qui concerne les diverses minorités restent souvent à débattre. La société civile s’avère moins puissante. Toute cette problématique pourrait susciter une réflexion interculturelle afin d’entamer des études de la paix et la résolution de conflits.

Axe 2 : Pratiques en santé, soin et interculturalité

Coordinatrice : Yann Zoldan – professeur de psychologie à l'université du Québec à Chicoutimi

contact : yann_zoldan@uqac.ca

Aussi vrai que le soin induit une relation privilégiée entre le patient et la personne qui prodigue le soin, la rencontre entre les deux convoque souvent des représentations culturelles qui sont rarement le fruit du hasard. Elles s’inscrivent dans une histoire individuelle, sociale, collective qui fait le creuset de la culture du soignant et du soigné, laquelle n’est pas forcément commune à l’un et à l’autre. Comment aborder, traiter  de telles situations où le culturel et l’interculturel détermine les attitudes, et les représentations face à la maladie, aux pratiques de soin ? Entre savoir profane et savoir scientifique, il s’agira de questionner ces représentations dans des domaines divers : psychologie, médecine, médecine alternative… où le soin est présent et les pratiques singulières autant que diverses et où les notions de limites culturelles et territoriales ne sont pas en reste, invoquant, à ce titre, les principes de l’éducation interculturelle.

Axe 3 : Jeunes et interculturalité

Liliana Kremer – professeure à l’École de travail social de l’Université nationale de Cordoba (Argentine)

contact : lilianakremerdodelson@gmail.com

Les jeunes sont ou devraient être des protagonistes du développement intégral et il est possible que nous puissions contribuer à l’émergence d’espaces solides et dignes dans lesquels ils soient vraiment inclus. Cela signifie soutenir leurs capacités, leurs relations avec les autres groupes d’âges et sociaux, surmonter les injustices et les préjugés qui sont déployés quotidiennement, en travaillant notamment sur : les « jeunes porteurs de visages », comme les jeunes dans la précarité ou les jeunes ayant des problèmes judiciaires ; les jeunes femmes et les préjugés qu’elles rencontrent au quotidien ; les situations d’exclusion et de marginalisation autour du lien école-jeunesse ; le rôle des jeunes dans la consolidation de la paix ; le rôle des jeunes dans la construction sociale des cultures. Ainsi, cet axe vise à : 1) recueillir les expériences des jeunes, importantes dans l’idée de transférer, reproduire, diffuser et partager ; 2) proposer des actions/stratégies/consultations basées sur des diagnostics participatifs et inclusifs avec les jeunes et visant le développement de la cohésion sociale et la prévention de la violence ; 3) encourager les réflexions avec les jeunes basées sur des dialogues fructueux reconnaissants de la diversité, dans une approche intersectionnelle de leurs réalités et des enjeux qui les concernent ; 4) créer des scénarios conversationnels qui légitiment leurs citoyennetés multiples en tant que contributions sociales fondamentales ; 5) produire des connaissances – articles, documentations, matériel collaboratif – pour débattre et rendre visibles les thèmes abordés selon des perspectives interculturelles et intersectionnelles ; 6) promouvoir des échanges au niveau local et global ; 7) prévoir des symposiums sur ces thématiques lors des colloques et congrès de l´ARIC.

Axe 4 : Handicap et interculturalité

Geneviève Piérart – professeure à la Haute école de travail social de Fribourg (Suisse)

contact : genevieve.pierart@hefr.ch

L’intérêt porté au handicap dans une perspective interculturelle reflète l’importance du changement de paradigme sociétal que connaît ce champ depuis quelques décennies. Selon ce paradigme, l’environnement offre à la personne porteuse d’une différence des opportunités de participation sociale ou, à l’inverse, il la place dans des situations de handicap par la non-reconnaissance de son altérité. Le rôle de l’environnement dans la définition du handicap, voire dans son appréhension, est d’autant plus prégnant qu’il est divers et pluriel. En effet, l’environnement est constitué de normes et de valeurs diverses qui influencent les représentations sociales des personnes porteuses d’une différence, les relations qu’elles entretiennent avec leur entourage et la façon dont elles sont inclues ou exclues de groupes d’appartenances. Les référentiels qui sous-tendent les actions et les programmes menés par, avec ou pour les personnes en situation de handicap et leurs proches sont multiples. Dans une perspective écosystémique, la dimension culturelle est envisagée avec les autres dimensions contextuelles (historique, politique, économique, sociale) susceptibles de créer des situations d’altérité et d’inégalité renforçant le handicap. Cet axe propose donc d’interroger l’articulation entre diverses formes d’altérité qui, bien que reconnues comme étant des constructions sociales, n’en exercent pas moins un impact important sur la vie des personnes concernées. L’axe est pluridisciplinaire et vise à mettre en lien des savoirs tant expérientiels que pratiques et scientifiques.

Axe 5 : Catastrophes, contemporanéité et interculturalité

Jamil Zugueib – professeur à l’Université fédérale du Parana (Brésil)

contact : jzugueib@gmail.com 

Dans le terme catastrophe sont inclues les catastrophes naturelles comme les catastrophes sociales. Les études des catastrophes qui se produisent d’une manière insidieuse de nos jours est incontournable. Que ce soit les nouveaux conflits ou ceux qui se glissent dans l’histoire, comme théâtre mortel de violence dans des révolutions, guerres d’état ou guerres ethniques. En outre, les catastrophes naturelles, alimentées par le changement climatique, surprennent les nations et installent le chaos. Ces événements font du trauma un instrument de lecture de notre contemporanéité. Dans les deux cas, les conflits d’intérêt politique-social, les différences, la stigmatisation et les préjugés culturels sont récurrents et participent en tant que facteurs de cause à effet.

Axe 6 : Arts, créativité et interculturalité

Myriame Martineau – professeure à l’Université du Québec à Montréal (Canada)

contact : martineau.myriame@uqam.ca

La pratique des arts a souvent permis de créer des dialogues entre les cultures, de résoudre certains conflits sociaux et politiques, de développer des outils de médiation et d’offrir une plus grande place à la créativité des citoyen-ne-s au sein de la cité. Parfois aussi cette pratique devient subversive, confrontante et remet en question l’ordre établi, les rapports de domination, en suscitant des projets riches et prometteurs de sensibilisation et d’éducation face à la pauvreté, la violence, l’écologie et la paix gravement menacées, la déterritorialisation, les migrations, le racisme, le sexisme, etc., dans les sociétés actuelles. Cet axe a comme objectif d’interroger ces pratiques artistiques et culturelles, leur professionnalisation, la sous-représentativité presque systémique des femmes et des artistes dits de la « diversité » dans plusieurs champs artistiques, les politiques culturelles qui les encadrent. Il permettra d’analyser  ces savoir-faire « autres » dans une perspective interculturelle et d’en souligner les enjeux contemporains.

Axe 7 : Femmes, intersectionnalité et interculturalité

Michèle Vatz-Laaroussi – professeure à l’École de travail social de l’Université de Sherbrooke (Canada) & Myriame Martineau – professeure à l’Université du Québec à Montréal (Canada)

contacts : michele.vatz-laaroussi@usherbrooke.ca  et martineau.myriame@uqam.ca

Dans la suite du projet Femmes et féminismes en dialogue, conçu au Québec puis partagé dans 10 autres pays grâce aux réseaux de l’ARIC, cet axe vise à croiser des concepts et des pratiques peu mises de l’avant jusqu’alors en recherche interculturelle. S’intéresser aux femmes et à l’interculturalité représente un défi innovant alors que la recherche interculturelle s’est plus souvent arrêtée aux porteurs de culture, aux échanges entre cultures, aux comparaisons entre sociétés, sans prendre en compte les expériences de genre articulées aux cultures et aux mobilités. Pourtant, être une femme immigrante en situation précaire, avec ou sans enfant, par exemple, ne peut se comprendre qu’au travers des prismes théoriques et méthodologiques qui identifient le genre comme un élément de différenciation. Croiser une approche intersectionnelle et des méthodologies, de recherche et d’action, interculturelles s’avère très prometteur et permet d’envisager des recherches innovantes, l’enrichissement des théories de l’intersectionnalité et de l’interculturalité ainsi que des pratiques solidaires originales et plus égalitaires. L’axe est ouvert à toutes les personnes, hommes et femmes, qui s’intéressent à ces croisements théoriques, pratiques et méthodologiques, y intégrant diverses modalités pour les approcher comme les médiations interculturelles, l’art et la culture.

Axe 8 : Technologies de l’Information et de la Communication (TICs) et interculturalité

Coordinatrice : Elaine Costa Fernandez – enseignante à l’Université Fédérale de Pernambuco (Brésil) et chercheure associée à l’Université de Toulouse (France)

contact : elaine.costa-fernandez2@univ-tlse2.fr

Les Technologies de l’Information et de la Communication (TICs), associées au développement de l’internet et du cyberespace, ont transformé de façon significative la sphère socioculturelle, tant sur le plan international que local. Ces symboles hégémoniques de la contemporanéité modulent aujourd’hui les stratégies de transmission et de socialisation que les anthropologues se sont attachés à comprendre en les plaçant au centre des processus culturels. Dans ce contexte mondialisé, l’accès aux savoirs et aux savoir-faire s’est démocratisé, les processus de subjectivation se sont fragmentés. Quelle que soit la culture, le phénomène d’immersion dans le virtuel, les frontières entre le privé et le public, l’alternance entre présence et absence, sont remis en question. La priorité donnée aux pairs dans les réseaux sociaux a diversifié les transmissions intergénérationnelles, justifiant une mutation radicale entre les natifs et les migrants numériques. Par ailleurs, dans les jeux online, l’identification à l’avatar va jouer sur les constructions identitaires comme un facteur culturel de résilience. Mais qu’en est-il du sujet migrant? Quel rôle les TICs jouent-elles dans les migrations contemporaines ? Cet axe a pour objectif d’interroger les enjeux éthiques, conceptuels, méthodologiques et les nouveaux champs d’application posés par la recherche sur les TICs dans une perspective transdisciplinaire et interculturelle. On vise contribuer avec des définitions, argumentaires et questionnements à un débat éclairé sur spécificités de l’utilisation des TICs en recherche, à la pratique professionnelle et aux politiques publiques.

Axe 9 : Jeunes chercheuses et chercheurs de l’ARIC

Coordinateur : Clency Rennie –Professeur en psychosociologie, Département de psychosociologie et travail social, Université du Québec à Rimouski (Canada)

contact : clency_Rennie@uqar.ca

L’axe « Jeunes chercheuses et chercheurs de l’ARIC » a été crée en Octobre 2019. À travers cette appellation est entendu l’ensemble des membres de l’ARIC appartenant à l’une des catégories suivantes : étudiants, doctorants et jeunes docteurs (ayant soutenu leurs travaux de thèse depuis moins de six ans).

L’objectif de cet axe est de favoriser la rencontre des jeunes chercheuses et chercheurs membres de l’ARIC qui partagent un intérêt scientifique dans la recherche interculturelle et de permettre ainsi de créer et resserrer leurs liens. C’est à la suite de plusieurs rencontres entre doctorants présents lors du XVIIème Congrès International de l’ARIC à Genève (2019) que cette proposition avait été envisagée afin d’échanger quant aux objets et méthodologies de recherche dans leurs épistémologies respectives.

Le fonctionnement du groupe « Jeunes chercheurs de l’ARIC » est basé sur les deux modalités suivantes :
– Une rencontre virtuelle régulière permettant à un(e) jeune chercheur(se) de présenter ses travaux de recherche et leur avancement. Cette rencontre est ainsi l’occasion d’avoir un retour du groupe de pairs mais aussi des suggestions théoriques et méthodologiques. Cette rencontre est aussi l’occasion d’un échange d’informations (appel à communication, colloque, projets de recherche, financements…).
– Une rencontre en présentiel lors des événements scientifiques ARIC. L’idéal est que chaque événement porté ou soutenu par l’ARIC permette, dans sa programmation, l’organisation d’un temps dédié (séminaire sur une demi-journée par exemple) pour les jeunes chercheuses et chercheurs de l’ARIC.

Axe 10 : Religion, Éducation/École et Société

Coordinateurs : Rania Hanafi – maître de Conférences en éducation à l’INSPE de l’université Nice Sophia Antipolis (France) & Jean-François Bruneaud – maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université de Bordeaux (France)

contacts : rania.hanafi@univ-cotedazur.fr et jean-francois.bruneaud@u-bordeaux.fr

Cet axe de travail a pour ambition d’impulser une dynamique de collaboration de recherche par une approche comparative sur le thème religion, éducation/école et société à l’instar de l’enseignement confessionnel dans des sociétés travaillées par de nombreuses controverses sur la visibilité des signes religieux.  Il vise à questionner plus spécifiquement la place des religions dans des sociétés des Nords et des Suds en soulevant plus largement l’enjeu des relations entre l’Etat, l’école qu’elle soit publique, privée, laïque, confessionnelle, formelle et informelle, la société civile et les communautés religieuses. L’exemple de l’émergence de l’enseignement privé musulman depuis les années 2000 en France, s’inscrit dans un contexte de mobilisations laïques marqué par des crises multiples, notamment identitaires, culturelles et religieuses (J. Baubérot et M. Milot, 2010). On peut alors se demander dans quelle mesure l’enseignement confessionnel participe du processus d’intégration, voire d’inclusion dans une société française qui se veut pluraliste, des jeunes générations de confession musulmane, comme nous pouvons l’observer dans d’autres espaces sociopolitiques (Tremblay, 2012). 

Une approche interculturelle à l’échelle internationale permettra d’étudier des projets d’éducation dans des sociétés et des aires géographiques dont le lien passé et présent avec l’espace français est repérable au prisme d’un questionnement postcolonial (Hall, 2019). Le modèle français de l’école publique laïque a été exporté mutatis mutandis dans son espace colonial sans toutefois complètement éradiquer les modèles vernaculaires, parallèles voire concurrents (Luizard, 2006 ; Achi, 2015). Il est à ce titre, intéressant de porter le regard sur d’anciennes colonies françaises, pour saisir les continuités mais aussi les ruptures avec une conception du modèle « républicain » français. Dans les contextes de pays ex-coloniaux, la place de l’islam et le rapport à l’Etat étalent diversité et nuances qui définissent les rapports entre religion, éducation/école et société. Et au-delà de cette filiation, ne faudrait-il pas considérer que d’autres enjeux culturels, religieux et identitaires puissent témoigner de spécificités nationales ? 

Nous proposons d’une manière générale d’observer un univers éducatif et scolaire, pluriel voire concurrentiel, avec des hiérarchies symboliques variables selon les groupes sociaux et les familles, que les États tentent parfois d’encadrer et d’orienter à l’épreuve des mobilisations laïques comme des dynamiques religieuses (Seck, 2015). 

Références bibliographiques indicatives

ACHI, R. (2015). 1905 : quand l’islam était (déjà) la deuxième religion de France. Revue Multitudes, N°59, pp. 45-52. 

BAUBEROT J. et MILOT, M. (2011). Laïcité sans frontière, Paris: Seuil.

BINATE, I.  (2016/4). La réforme contemporaine des médersas en Côte d’Ivoire. Revue Autrepart,  N° 80, pp. 123 – 144. 

BINATE, I. et HUGON, C. (2019). Les réformes de l’éducation arabo-islamique en Côte d’Ivoire et au Sénégal : dynamiques, acteurs et stratégies. Revue Education comparée, N°21, pp. 55-76.  

BODIAN, M. et VILLALON, L. (2015). Islam  et Réforme éducative au Sénégal : tensions et négociations vers un modèle hybride, dans : Etat, Société et Islam au Sénégal,  Paris: Karthala.

CHARLOT, B. (dir., 1994.), L’école et le territoire : nouveaux espaces, nouveaux enjeux, Paris: Armand Colin.

DUBET, F. (2010). La République des idées. Paris: Seuil.

DUMAN, D. (2004). Laïcité et islamisme en Turquie aujourd’hui, Revue internationale d’éducation de Sèvres, N°36, pp. 135-143.

D’AOUST, S. (2013). « Écoles franco-arabes publiques et daaras modernes au Sénégal : hybridation des ordres normatifs concernant l’éducation », Cahiers de la recherche sur l’éducation et les savoirs N°12. Online since 26 March 2014. URL : http://journals.openedition.org/cres/2428

GOLDMAN, H. (2012). Le rejet français de l’islam. Une souffrance républicaine. Paris : PUF.

HALL, S. (2019). Race, ethnicité, nation : le triangle fatal (J. Vidal, Trad.). Paris : Amsterdam Editions.

LANGOUET, G. et LEGER, A. (1991). Public ou privé ? Trajectoires et réussites scolaires. Paris : Editions Publidix, Editions de l’Espace européen. 

LUIZARD, J.-P. (dir., 2006). Le choc colonial et l’islam. Paris: La Découverte. 

PORTIER, P. (2016). L’Etat et les religions en France. Une sociologie historique de la laïcité. Rennes: PUR. 

SANANKOUA, B. D. (1985).  Les écoles « Coraniques » au Mali : problèmes actuels, Revue canadienne des études africaines/2 (Vol. 19), pp. 359-367.

SCOTT,  J. W. (2017[2007]).  La politique du voile, Paris, France: Editions Amsterdam. 

SECK, D. (2015), L’histoire scolaire au Sénégal, 1962-2014 : une analyse des contenus et des méthodes d’enseignement, FASTEF – UCAD,  (Vol. 20), pp. 244-268. TREMBLAY, S. (2012). 1 – Les écoles privées religieuses : un cas de conscience pour les démocraties libérales. Dans G. Grandjean et G. Piet (dir.), Polémiques à l’école. Paris: Armand Colin.